Attentat déjoué contre l'opposition iranienne. Le suspect arrêté en France bientôt remis à la Belgique

par Ça Zap - Zapping TV

Merhad A., le suspect interpellé en France dans l'enquête sur un projet d'attentat déjoué contre un rassemblement de l'opposition iranienne à Villepinte (Seine-Saint-Denis), sera remis à la Belgique a confirmé la cour d'appel ce mercredi 11 juillet. La cour d'appel a donné mercredi 11 juillet son feu vert à la remise à la Belgique du suspect interpellé en France dans l'enquête sur un projet d'attentat déjoué contre un rassemblement de l'opposition iranienne fin juin au nord de Paris. Qualifié de « complice présumé » par les autorités belges, Merhad A., un homme d'origine iranienne de 54 ans, a donné son accord pour être remis à la Belgique devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, qui en a pris acte. Il avait été arrêté le 30 juin, jour du rassemblement des Moudjahidines du peuple iranien (MEK) organisé à Villepinte auquel participaient deux personnalités proches du président américain Donald Trump, l'ancien président de la Chambre des représentants Newt Gingrich et l'ex-maire de New York Rudy Giuliani. Mandat d'arrêt européen Le même jour, un couple belge d'origine iranienne, soupçonné d'avoir planifié l'attentat, avait été arrêté à Bruxelles en possession de 500 grammes de TATP, un explosif artisanal très instable, dans sa voiture, et un diplomate iranien, contact de ce couple, a été interpellé en Allemagne. Merhad A. avait été entendu pendant 96 heures par les enquêteurs français. Le 3 juillet, la Belgique avait émis un mandat d'arrêt européen pour « tentative d'assassinat terroriste » et « préparation d'attentat ». Il avait ensuite été placé en détention provisoire. Dans la mesure où le suspect, qui comparaissait détenu, a donné son accord, sa remise à la Belgique devrait se faire dans un délai de 20 jours maximum. Il reste en détention provisoire en attendant, et son avocate a demandé que le processus de remise soit accéléré, invoquant des « problèmes de santé sérieux » de son client. Selon les magistrats de la cour d'appel, Merhad A., qui encourt en Belgique 30 ans de prison, a été interpellé après « un renseignement anonyme » dans sa chambre d'hôtel à Paris. Il était en possession d'un téléphone portable doté d'une carte SIM autrichienne, qui ne contenait qu'un seul numéro de téléphone, autrichien lui aussi.

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