Attentat de Nice : la colère froide de Christian Estrosi

par Lopinionfr

Colère de Christian Estrosi ce vendredi matin sur BFMTV. « Il y a des questions qui se posent, au fond de moi-même, même si dans ces heures où j’essaie d’accompagner ces familles, j’essaie de contenir ma colère,  je ne vous cache pas qu’il y a une colère profonde en moi. Comment est-il possible dans notre pays alors que tout le monde a considéré qu’il y avait un état d’urgence, un état de guerre, on ait pu oublier ? Il y a eu Charlie Hebdo, et on a oublié et il y a eu le Bataclan. Après le Bataclan, on a oublié et on eu Bruxelles. Après Bruxelles, on a oublié et on a Nice »a-t-il lancé. « Comment est-il possible alors que la promenade des Anglais était privatisée, que ce véhicue ait pu accéder ? Combien de policiers nationaux étaient en poste et quels sont les moyens qui avaient été mis en oeuvre alors que notre pays est encore en état d’urgence pour éviter cela. Ce sont des questions que j’ai posées au ministre de l’Intérieur sans avoir toutes les réponses puisque bien évidemment, on vous répond toujours : ’Enquête’» a-t-il encore ajouté.  « Lorsque j’ai osé parler d’une cinquième colonne, que n’ai-je entendu dans notre pays ? J’ai été cornerisé par l’ensemble des forces politiques qui appartiennent à la pensée unique et au politiquement correct. En tout cas aujourd’hui, il y a une exigence de réponses. Cette exigence exige que nous apportions celles-ci aux familles d’abord mais aussi à ceux qui ont en charge une grande cité de France qui est particulièrement meurtrie, qui plus que jamais a besoin d’être soudé » a conclu Christian Estrosi.

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