Le neveu d’Anis Amri a été arrêté en Tunisie ainsi que deux autres suspects présentés par les autorités de Tunis comme les membres “d’une cellule terroriste” liée à l’auteur présumé de l’attentat de Berlin au camion bélier.
Selon la police tunisienne, le neveu d’Anis Amri aurait lui aussi fait allégeance à l‘État islamique et avoue avoir été en contact avec son oncle qui voulait le faire venir en Allemagne.
Ces arrestations ont lieu alors qu‘à Tunis plusieurs centaines de personnes ont manifesté contre l‘éventuel retour en Tunisie des jihadistes tunisiens partis à l‘étranger.
Janil Dridi, manifestant : “Ces personnes ont commis des crimes contre l’humanité, des crimes politiques, du terrorisme, tout cela est punis par la loi, partout dans le monde, y compris en Tunisie. Il y a des gens qui souhaitent les voir revenir en Tunisie, nous y sommes opposés.”
Selon les Nations Unies, environ 5 000 tunisiens ont rejoint les rangs d’organisation jihadistes à l‘étranger et notamment en Irak, en Syrie et en Libye.
Début décembre, le président tunisien Béji Caïd Essebsi avait expliqué qu’il n‘était pas possible d’“empêcher un Tunisien de renvenir dans son pays”.
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