Athlétisme : L'Agence française de lutte contre le dopage poursuit Clémence Calvin en justice
par Kangai News
Clémence Calvin, la marathonienne vice-championne d'Europe à Berlin en 2018, avait affirmé avoir été victime de violence de la part de ses préleveurs lors d'un contrôle d'antidopage le 27 mars à Marrakech. L'Agence française de lutte contre le dopage a décidé de poursuivre en justice l'athlète pour dénonciation calomnieuse et diffamation. L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a poursuivi en justice pour dénonciation calomnieuse et diffamation contre la marathonienne Clémence Calvin, qui avait accusé ses préleveurs de violence lors d'un contrôle le 27 mars à Marrakech, a appris l'AFP de sources concordantes. L'athlète avait livré cette version pour se défendre de s'être soustraite à un contrôle antidopage mené par une équipe de trois préleveurs, dont le directeur des contrôles de l'AFLD Damien Ressiot. Ce refus de contrôle, qu'elle réfute, vaut à Clémence Calvin d'être désormais suspendue provisoirement, le temps que la commission des sanctions de l'AFLD se prononce. Elle encourt jusqu'à quatre ans de suspension. La vice-championne d'Europe du marathon en 2018 avait déposé plainte au Maroc le 8 avril « pour violences et menaces ». « Des gens sont arrivés en courant sur moi par-derrière. Ils m'ont saisie par le bras ils m'ont dit + Police française, il est où (Samir) Dahmani ? », son mari et entraîneur, avait assuré l'athlète, qui accuse aussi Damien Ressiot d'avoir, dans un second temps, fait tomber son enfant en lui tapant le bras. Des accusations fermement réfutées par l'AFLD. « Je vous confirme qu'une plainte en dénonciation calomnieuse a été déposée au parquet de Paris, par l'AFLD et les trois personnes » visées par Clémence Calvin dans sa propre plainte au Maroc, a expliqué l'avocat de l'agence, Me Basile Ader, interrogé par l'AFP. Cette plainte pourrait conduire le parquet à ouvrir une enquête. L'avocat a précisé que l'AFLD et Damien Ressiot ont aussi cité à comparaître l'athlète au tribunal pour diffamation, suite à ces déclarations dans différents médias.
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