Athi-Patra Ruga,
par lemondefr
Le travail de Athi-Patra Ruga sera présenté à la Fondation Louis Vuitton à partir du 26 avril dans l'exposition "Etre là". L'artiste pluridisciplinaire sud-africain questionne la notion d'identité en conceptualisant des univers subversifs. Artiste phare de la scène sud-africaine, Athi-Patra Ruga est né à Umtata en 1984. Il vit et travaille entre Johannesburg et Le Cap en Afrique du Sud. Après une initiation à l'art au Belgravia Art College de Londres, il poursuit des études de stylisme à la Gordon Flack Davidson Academy of Design (Académie de Design). Son univers est subversif et fantastiques. Ses performances, vidéos, photographies et créations textiles questionnent les notions d’identité, d’aliénation, de symbiose entre le corps et l’esprit. Son travail sera au coeur du cycle d'expositions organisée à la Fondation Louis Vuitton du 26 avril au 28 août, « Art/Afrique : le nouvel atelier ». A ses côtés, seront exposés une trentaine d'artistes, dont 15 sud-africains; des références, comme William Kentridge, David Goblatt, David Koloane et Sue Williamson mais aussi des artistes nés dans les années 80 qui, plus de vingt ans après la fin de l’apartheid, expriment les nouveaux enjeux de la société sud-africaine comme Siwani Buhlebezwe, Jody Brand, Kudzanai Chiurai ou encore Lawrence Lemaoana. Dans la seconde exposition, Les Initiés, la Fondation présente pour la première fois à Paris une sélection d’œuvres de quinze artistes emblématiques de la collection d’art contemporain de l’homme d’affaire suisse, Jean Pigozzi. En 1989, l’homme d’affaire Jean Pigozzi, fait appel à André Magnin comme conseiller pour constituer sa collection d’œuvres contemporaines d’artistes vivant et travaillant en Afrique Subsaharienne. La Fondation Louis Vuitton est le premier espace français à en présenter une sélection qui comprend des œuvres de Frédéric Bruly Bouabré, du sculpteur béninois Romuald Hazoumé, du photographe malien Seydou Keita, du peintre congolais Chéri Samba, ou encore de l’artiste franco-camerounais, Barthelemy Toguo. En complément, la Fondation présente « Être là », une collection collective, consacrée à l’Afrique du Sud, une des scènes les plus dynamiques du continent aujourd’hui grâce à un réseau de galeries très impliquées et révélée au monde dans les années 1990. Elle réunit 16 artistes, des références, comme William Kentridge, David Goblatt, David Koloane et Sue Williamson mais aussi des artistes nés dans les années 80 qui, plus de vingt ans après la fin de l’apartheid, expriment les nouveaux enjeux de la société sud-africaine comme Athi-Patra Ruga ou Siwani Buhlebezwe.
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