Associations, mosquées... François Pupponi (DVG) explique comment des «réseaux très structurés» imposent leur islam en banlieue
par Lopinionfr
Qu’est-ce que l’islam politique ? «Ce sont des gens qui considèrent que l’islam doit prendre des positions politiques pour affirmer sa prédominance sur un certain nombre de lois de la République, explique notre invité. Il s’agit d’imposer une certaine manière de vivre son islam en France. Ils partent du principe que la France ne respecte pas les musulmans et qu’ils doivent se défendre.» Quels sont les signaux de cette progression dans les quartiers ? «Une association qui se crée, une mosquée attaquée etc. Tout cela fonctionne en réseaux très structurés, avec des gens compétents et intelligents.» On entend beaucoup parler d’islamo-gauchisme, qu’est-ce que c’est exactement ? «Ce sont des partis de gauche qui décident de passer un accord avec ces réseaux pour gagner des élections.» Justement, La France insoumise est souvent accusée d’avoir partie liée avec l’islamo-gauchisme. Est-ce justifié ? «Oui, des connexions se font dans ces quartiers. Tout cela s’organise et nous nous en rendrons compte aux municipales.» Pour François Pupponi, «[px_nbsp:nbsp]l’affaire Mila est très révélatrice du fait que la France n’arrive pas à parler de l’islam et de sa place en France. C’est cela qui crée l’islamophobie et cela qui fracture la société[px_nbsp:nbsp]», estime-t-il. Les associations de lutte contre l’islamophobie sont-elles à la manœuvre pour imposer l’islam politique ? «Bien sûr, elles tentent d’agréger la communauté musulmane de France et ce qui est terrible, c’est que la république ne réponde pas.» Les élections municipales seront-elles marquées par une présence islamique politique dans les conseils ? «Tout à fait, il y aura des accords au second tour. 2020 sera certainement le déclic par rapport à un processus qui est en train de s’engager.» Que pense-t-il des listes communautaires ? «Je ne sais pas ce que c’est. Or je propose d’interdire l’expression de son appartenance religieuse aux élections, sur l’affiche par exemple, en restant neutre.» Existe-t-il des classements d’associations quant à leur dangerosité ? «Je pense que les services de renseignement territoriaux savent, pas les services déconcentrés de l’Etat dans les préfectures. Il n’y a pas de volonté de l’Etat d’informer les élus locaux, conclut notre invité.»
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