Ascoval. Les salariés décident de poursuivre le blocage de l'aciérie.
Les 281 salariés de l'usine d'acier ont décidé de poursuivre le blocage ce mercredi 24 octobre, en attendant une réunion avec les représentants du groupe Vallourec. Un délai de quinze jours a été accordé par le tribunal de grande instance de Strasbourg pour trouver un accord.
Les salariés de l'aciérie Ascoval à Saint-Saulve (Nord) ont décidé en assemblée générale ce mercredi 24 octobre, de poursuivre le blocage de l'usine jusqu'à l'issue d'une réunion avec Vallourec qu'ils veulent obtenir, a annoncé un représentant syndical.
« On reprendra le travail à condition que Vallourec suive le projet Altifort », a promis Nacim Bardi, délégué syndical CGT à la sortie de l'AG organisée à l’intérieur d'un hangar de l'usine, après que le tribunal de grande instance de Strasbourg a repoussé au 7 novembre sa décision.
Ce délai doit permettre de valider le dossier de reprise d'Altifort et de trouver un accord avec Vallourec, selon les représentants de la direction et du personnel présents à l'audience.
« La balle est dans le camp de Vallourec »
« Qu'ils nous donnent avant la fin de semaine une date de réunion avec Vallourec, Altifort, l'intersyndicale et l'État », a insisté Nacim Bardi. « La balle est dans le camp de Vallourec ».
Pendant l'AG, certains salariés voulaient arrêter de travailler jusqu'à ce qu'une date de réunion soit fixée, d'autres jusqu'à l'issue de la réunion, voire plus si Vallourec ne change pas de position.
« La majorité des salariés ont dit ''on reprendra le travail à l'issue de la réunion selon ce que dira Vallourec'' », a assuré le délégué syndical.
Vallourec, dont l'État est actionnaire, en avait cédé 60% au groupe Asco Industries, en conservant 40% avec des engagements de commandes. Mais Asco Industries a été placé en liquidation en février et depuis, l'aciérie attend un repreneur.
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