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Arlette CHABOT, France-info, 01 09 2010

par franceinfo

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L'ancienne directrice de la rédaction de France 2 revient sur les raisons de son éviction, et évoque les liens parfois délicats entre rédactions et hommes politiques

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Arthur : "La radio, c'est un média qu'on écoute seul. Je connais très peu de gens qui s'assoient le matin et disent "Venez les enfants, on va écouter France Inter" ! Il y a une relation charnelle à la voix, c'est la plus grosse bêtise qui soit de filmer."
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Domingo : "Ce serait naïf de dire que Twitch est totalement libre. La télé et la radio, c'est le CSA qui contrôle ; Twitch, malgré tout, c'est Amazon qui gère derrière. Mais si je veux, je peux faire une émission de 5h si j'en ai envie."
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Domingo : "On parle beaucoup des radios d'information. Mais pour l'avenir des radios musicales, la question se pose du rapport aux plateformes de streaming, par exemple."
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Arthur : "Les années de matinale radio, ce sont les plus belles de ma vie. Il y a quelque chose de magique que de se lever le matin et de pouvoir dire ce qu'on veut, comme on veut, à une période où ce n'était pas habituel."
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Domingo : "Quand on vient d'Internet et qu'on a connu la liberté, se retrouver sur une radio musicale, avoir des pubs, de la musique, ça limite un peu... je me suis dit que je pouvais faire ce que je faisais à la radio, mais en mieux, sur Twitch."
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Arlette Chabot : "Ce qui fait la radio, c'est la voix. Je ne regarde pas la radio, je l'écoute, c'est la radio qui m'informe, c'est le premier contact avec l'info le matin. La magie de la radio, ça reste les voix."
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Arthur : "J'ai fait partie du mouvement des radios libres, du jour au lendemain on nous a ouvert un magasin de jouets, on pouvait faire, dire, tout ce qu'on pouvait imaginer, et tout ce qu'on pensait qu'il était impossible de faire à l'époque."
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Arlette Chabot : "Quand j'ai commencé à présenter un journal, on m'a expliqué qu'aucune autre femme ne pouvait faire un papier dans mon édition. Deux femmes dans un même journal, c'était insupportable."
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