Argentine. Une césarienne sur une enfant de 11 ans relance le débat sur l'avortement
par Ouest France - Wibbitz
Une césarienne sur une enfant de 11 ans, violée par le mari de sa grand-mère, relance le débat sur l'avortement en Argentine. « Je veux que vous m'enleviez ce que le vieux m'a mis dans le ventre », avait réclamé la fillette, dans sa plainte auprès de la justice. La fillette et sa mère avaient alors formulé une demande d'avortement. Mais la procédure a tardé, les médecins ont invoqué l'objection de conscience. À 23 semaines de grossesse, son corps n'était pas suffisamment développé et elle a dû subir une césarienne. La législation argentine prévoit effectivement que la justice peut autoriser une interruption de grossesse dans des circonstances extraordinaires de viol, ou de péril pour la mère. En 2018, un projet de loi octroyant le droit à l'avortement jusqu'à la 14e semaine a été adopté à la chambre des députés, mais rejeté par le sénat, sous la pression de l'Eglise.
Vidéo suivante dans 5 secondes