Arabie Saoudite : une jeune femme arrêtée après s'être baladée en mini-jupe - ZAPPING ACTU DU 19/07/2017

par Ça Zap - Zapping TV

La vidéo postée sur Snapchat d'une jeune femme déambulant en minijupe dans les rues d'un site historique du royaume saoudien, relance la question des droits des femmes en Arabie saoudite. En Arabie saoudite, la « muttawa » (terme désignant la police religieuse) veille au respect des bonnes mœurs dans ce pays hyperconservateur. Les femmes les plus rebelles en savent quelque chose car elles en sont souvent les victimes si elles ne respectent pas la tenue réglementaire de l'abaya noire et du voile couvrant le visage ou si elles décident de s'affranchir des codes de conduite qui leur sont imposés. Une jeune femme vient d'en faire les frais pour être apparue ce week-end sur les réseaux sociaux en minijupe sur un site historique du royaume saoudien. La vidéo a été postée en premier sur Snapchat pendant le week-end, sur un compte portant le nom de « Model Khulood ». Cheveux longs libres et lunettes de soleil, elle déambule dans une ruelle déserte du fort situé dans le village classé de Ushayqir, à 155 km au nord de la capitale Riyad, dans la province du Najd, l'une des plus conservatrice du Royaume. C'est dans cette province qu'est né le fondateur du Wahhabisme, à la fin du XVIIIe siècle, sorte de secte de l'islam sunnite pratiquée par la famille royale saoudienne et par l'establishment du pays. La jeune femme a été arrêtée et interrogée par la police de Riyad. Si elle a bien reconnu avoir visité le site historique en compagnie d'un gardien, elle a par ailleurs affirmé que les images ont été diffusées sur les réseaux sociaux sans qu'elle le sache, selon un porte-parole de la police cité par des journaux en ligne saoudiens. Elle doit être transférée devant un représentant de la justice qui décidera, selon la même source, de la détenir ou de la libérer et d'engager ou non des poursuites contre elle. C'est le Zapping Actu ! Dans un communiqué à l'AFP, le général, en poste depuis trois ans et demi, a annoncé démissionner de son rôle de chef d'état-major des armées (CEMA) alors qu'il avait récemment été reconduit à son poste jusqu'en juillet 2018. Une partie des réactions sont directement destinées au président de la République. Et comme souvent, l'opposition ne se prive pas. A droite, Eric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes, dénonce sur Twitter une «faute irresponsable» de la part du chef de l'Etat, en ajoutant qu'Emmanuel Macron préfère Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics, au général de Villiers.

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