Après Volkswagen, Renault à son tour empêtré dans un «dieselgate»
par Libération
Renault dans le viseur de la justice. Une enquête débutée en 2015, après la révélation du scandale Volkswagen, accuse le premier constructeur français d'avoir triché lors de tests antipollution. Des échanges de mails laissent à penser que la direction de l'entreprise était au courant de la manœuvre, ce dont elle se défend dans un communiqué publié ce mercredi matin : «Le Groupe Renault rappelle qu'aucun de ses services n'a enfreint les règles, européennes ou nationales, relatives à l'homologation des véhicules. Les véhicules Renault ne sont pas équipés de logiciels de fraude aux dispositifs de pollution.» Renault encourt 3,5 milliards d'euros pour cette fraude qui concernerait, au total, 900 000 véhicules.
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