Après Mbappé, toute la classe politique tacle Noël Le Graët

par Huffington Post

POLITIQUE - C’est peut-être le seul sujet qui met d’accord la classe politique française ce lundi. Des politiques de tous bords ont condamné les propos de Noël Le Graët qui s’en est pris la veille à l’icône du foot français Zinédine Zidane, allant parfois jusqu’à réclamer sa démission. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, certains n’ont pas mâché leurs mots. « Le moins qu’on puisse dire c’est probablement que le Dry January, ce n’est peut-être pas son truc, » a lâché le président du Rassemblement national Jordan Bardella sur RMC. « Je pense que Zinédine Zidane est beaucoup plus important pour la France, pour les Français et pour le foot que Noël Le Graët, » a asséné Aurore Bergé, cheffe de file des députés Renaissance. La question de son départ mise sur la table Si tous ont demandé des excuses au président de la FFF, certains ont aussi évoqué son avenir à la tête de la fédération. « Le foot mérite mieux et nos légendes aussi », a déclaré sur France 2 la ministre déléguée aux PME, Olivia Grégoire, critiquant « un mépris confondant » et un président de fédération « en dessous de tout ». « Il est temps de se poser les questions sur son avenir », a-t-elle estimé. Interrogé pour savoir si l’ex-entraîneur du Real Madrid, qui faisait office d’option N.1 à la tête des Bleus en cas de non-renouvellement du contrat de Didier Deschamps, l’avait appelé ces derniers jours, Noël Le Graët s’est montré dimanche sur RMC très cassant. « Je ne l’aurais même pas pris au téléphone », a-t-il lâché. « J’en ai rien à secouer, il peut aller où il veut », avait-il ajouté en référence à des propositions reçues par Zidane, actuellement sans club. D’autres sujets « encore plus graves » Cette polémique s’ajoute à « d’autres sujets encore plus graves vraisemblablement qui concerne Noël le Graët, notamment sur les questions (...) de violences sexuelles, d’atteintes sexuelles », a rappelé de son côté la cheffe des députés Renaissance à l’Assemblée nationale, Aurore Bergé, sur France Inter. « La question de sa place et de la présidence de la Fédération doit être posée », a-t-elle ajouté. Noël Le Graët a présenté ses excuses lundi matin, dans une déclaration à l’AFP. « Je tiens à présenter mes excuses pour ces propos qui ne reflètent absolument pas ma pensée, ni ma considération pour le joueur qu’il était et l’entraîneur qu’il est devenu » , affirme le patron du football français. ----- Abonnez-vous à la chaîne YouTube du HuffPost dès maintenant : https://www.youtube.com/c/lehuffpost Pour plus de contenu du HuffPost: Web: https://www.huffingtonpost.fr/ Facebook: https://www.facebook.com/LeHuffPost/ Twitter: https://twitter.com/LeHuffPost Instagram: https://www.instagram.com/lehuffpost/ Pour recevoir gratuitement notre newsletter quotidienne: https://www.huffingtonpost.fr/newsletter/default/

Vidéo suivante dans 5 secondes

Autres vidéos

Liens commerciaux