Après le premier tour des municipales, priorité à la lutte contre le coronavirus

par Ouest France - La sélection de la rédaction

Fallait-il maintenir les élections municipales ? Les Français ont répondu à la question dimanche 15 mars, en évitant les urnes comme jamais pour un scrutin de ce type. Moins d'un électeur sur deux s'est déplacé, par peur de la contagion. Mais comment aurait-il pu en être autrement, après l'annonce, la veille du vote, du passage au stade 3 lié à la progression de l'épidémie de coronavirus ? Comment se déplacer pour faire son devoir de citoyen, quand, jeudi, le président de la République exhortait les plus de 70 ans à rester chez eux ? Quelle valeur attribuer aux résultats dans pareil contexte ? Techniquement, légalement, ils sont parfaitement valides. Les maires reconduits dans leurs fonctions dès dimanche - tout comme les nouveaux vainqueurs - ont été élus à la régulière. Et ils sont particulièrement nombreux. Après la grande vague dégagiste de 2017, on s'attendait à un retour de balancier. À ce que la prime au sortant joue à plein cette année, avec des électeurs accordant leur confiance à leur maire, tenu pour une valeur refuge, et ce quelle que soit sa couleur politique.

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