Après le bombardement d'hôpitaux à Alep, l'ONU parle de «crimes de guerre»
par Libération
Avant la révolution, Alep comptait environ deux millions d'habitants. Aujourd'hui sous le feu de l'armée de Bachar el-Assad, qui tente de reprendre le contrôle de la ville avec le soutien de l'armée russe, Alep est une cité meurtrie. En début de semaine, ce sont deux hôpitaux qui ont été bombardés dans l'est de la ville, probablement avec des armes chimiques. Entre 250000 et 300000 Syriens, qui n'ont d'autres options que de se cloîtrer, seraient pris au piège. Les organisations humanitaires et internationales, mais aussi la France - par la voix de Jean-Marc Ayrault - et le Pape François, tirent la sonnette d'alarme. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon évoque une situation «pire» que dans un abattoir et parle de «crimes de guerre».
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