Après l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine, Macron sommé de réagir

par l'Opinion

Quinze jours après son discours des Mureaux sur le séparatisme, voici le chef de l’Etat rattrapé par son sujet, « l’islamisme radical ». La décapitation d’un professeur d’histoire qui avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves l’oblige cette fois, non plus seulement à nommer l’ennemi, mais à le combattre. D’une part parce que, malgré cet appel, il n’y a pas eu d’unité nationale. D’autre part, plusieurs responsables l’ont appelé à « entrer en guerre contre les islamistes ». Et depuis vendredi soir, les réactions l’ont montré : les Français sont las du terrorisme islamiste et exigent des actes désormais. Le chef de l’Etat a réuni dès dimanche soir un Conseil de défense à l’Elysée, afin de décider de l’action à venir.

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