Après l'Assemblée, le Sénat veut lui aussi bannir la fessée
par Kangai News
On peut élever les enfants sans les frapper ni les humilier. C'est le message qu'a voulu faire passer le Sénat en adoptant ce mercredi 6 mars, en première lecture, une proposition de loi visant à « lutter contre les violences éducatives ordinaires ». Les sénateurs ne sont pas pour la fessée. La chambre haute du Parlement a adopté, ce mercredi, en première lecture, une proposition de loi visant à « lutter contre les violences éducatives ordinaires ». Le texte porté par l'ex-ministre socialiste des Familles Laurence Rossignol, amendé par la commission des Lois, affirme que « l'autorité parentale s'exerce sans violence physique ou psychologique ». Une rédaction identique à celle de l'article premier d'un texte MoDem adopté fin novembre par l'Assemblée nationale en première lecture. Selon la Fondation pour l'Enfance, 85 % des parents français ont recours à des violences dites éducatives. Un oxymore, selon Laurence Rossignol. « On ne peut pas lutter contre la violence dans la société tout en la tolérant dans la famille », a-t-elle affirmé. Le texte ne fait pas « la promotion d'un laxisme éducatif », a-t-elle également déclaré, mais « l'autorité parentale n'a pas besoin de droit de correction pour s'exercer ».
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