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Après Gainsbourg, la seconde vie de Jane Birkin https://bit.ly/43wy0Id Thank BUY 16 JUILLET 2023Jane Birkin à Paris, en 2001.DEREK HUDSON/GETTY IMAGESGala de l’Union des artistes, 1973. Jane Birkin se lance sur un fil, déguisée en bunny girl, une ombrelle à la main et sourire obligé de celle qui n’en mène pas large. L’image, légère et d’un autre temps, est réapparue sur les réseaux sociaux alors que le premier titre extrait de son nouvel album, une chanson folk nonchalante baptisée Les Jeux interdits, glissait sur les ondes, en 2020. Birkin funambule, on ne peut rêver meilleure métaphore, elle qui s’équilibre tant bien que mal depuis six décennies entre deux pays, deux langues parfois mélangées au grand martyr des pronoms et des accords de verbes, deux métiers, deux hommes à une époque, deux tragédies souvent et qui tient, par miracle, toujours debout. Calée dans le salon forcément un peu anglais d’un hôtel proche du jardin du Luxembourg – café honteusement américain pour elle, thé
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