Vidéo suivante dans 5 secondes
L’Italien Antonio Tajani n’aura pas perdu de temps. A peine élu, il a pris ses fonctions et succédé à l’Allemand Martin Schulz à la tête du Parlement européen. Il occupera ce poste pendant deux ans et demi. Elu du centre-droit, cet homme de réseau, proche de Silvio Berlusconi, se veut un président de consensus. Et si certains reprochent à cet ancien commissaire européen des liens trop étroits avec l’industrie, son prédécesseur – un socialiste – loue son sens de la coopération.
“Je l’ai remercié pour l’excellente collaboration dont il a fait preuve ces dernières années, lorsqu’il était vice-président du Parlement, et je lui souhaite bonne chance”, a ainsi déclaré Martin Schulz en lui cédant son fauteuil.
“Je veux être un président qui construit des ponts, qui travaille avec chaque groupe, avec chaque membre de ce parlement, a pour sa part plaidé Tajani. Nous avons besoin de stabilité, nous avons besoin de travailler pour l’avenir de l’Union européenne.”
Il aura fallu quatre tours de scrutin pour élire le nouveau président du Parlement européen. Un fait rare dans un hémicyble où droite et gauche se mettent généralement d’accord pour se partager le pouvoir. C’est désormais une alliance entre conservateurs, libéraux et eurosceptiques qui succède à la grande coalition. Avec cette élection, le centre-droit est à la tête des trois grandes institutions européennes que sont le Parlement, la Commission et le Conseil européen.