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Antoine Pelissolo : "Il ne faut plus tarder à investir notamment sur la santé mentale"

par franceinter

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Antoine Pelissolo, professeur en psychiatrie est l'invité du Grand entretien d'Hélène Roussel.Plus d'info : https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-mardi-17-aout-2021

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Marion Leboyer, psychiatre : "Pendant l'exposition aiguë, on a noté une augmentation d'épisodes délirants. Puis dans les suites immédiates de l'infection, des troubles anxieux et du stress post-traumatique. Et ensuite des tableaux dépressifs.
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Marion Leboyer, psychiatre : "Les Français ont besoin d'informations précises, de savoir ce qu'il se passe, comment faire face."
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Marion Leboyer, psychiatre : "Il faut construire un outil interministériel qui permette de réfléchir sur le temps long à l'amélioration de la situation en psychiatrie."
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Moyens de la médecine psychiatrique : "Ce dont on a besoin, c'est d'une vraie volonté politique", juge Marion Leboyer, psychiatre
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Marion Leboyer, psychiatre : "Ces pathologies restent, en France, très stigmatisantes. Ce n'est pas facile d'accepter l'idée qu'on soit déprimé ou anxieux, d'identifier la dépression."
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Antoine Compagnon : "Il y a quelques poèmes de Beaudelaire auxquels j'ai été particulièrement sensible pendant cette période, comme "L'invitation au voyage". Depuis un an nous ne voyageons plus."
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Antoine Compagnon : "Aujourd'hui, Beaudelaire serait politiquement en rupture, comme il l'a toujours été. Ca vous situe où aujourd'hui ? Peut-être qu'il aurait été dans la défense du progrès !"
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Antoine Compagnon : "Baudelaire reste étonnamment subversif deux siècles après sa naissance. Il a été condamné très longtemps, introduit tardivement dans le canon scolaire."
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Antoine Compagnon : "Ce qui reste subversif c'est ce côté toujours inattendu, toujours provocant (...). Baudelaire est un dandy, on ne peut pas se réunir autour de lui."
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Antoine Compagnon : "Baudelaire a assisté à la naissance de la photographie, à celle de la grande presse, comme nous avons assisté à celle du monde numérique. Et de la même façon, nous avons une relation de dépendance et d'irritation."
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Antoine Compagnon : "Aujourd'hui, Baudelaire serait politiquement en rupture, comme il l'a toujours été. Ca vous situe où aujourd'hui ? Peut-être qu'il aurait été dans la défense du progrès !"
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Candice Lafarge, aide-soignante à l’hôpital : "On a besoin des urgences, la personne qui vient avec un problème à la cheville est aussi bien accueillie que celle qui fait un infarctus."
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Candice Lafarge, aide-soignante à l’hôpital raconte son quotidien : "Des brancards saturés, 10h-12h d'attente avant de voir un spécialiste, etc. (...) On n’a plus le temps de renseigner correctement nos patients."
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Yonathan Freund, urgentiste à l’hôpital, sur les solutions à apporter pour résoudre la crise : "Il faut fluidifier l'aval (...) Ce qui pousse les gens à bout, ce sont les malades graves qui restent sur des brancards pendant des heures."

Divine Kinkela a déposé plainte contre ses voisins

28 juin 2024 - leparisien

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