En cette Journée internationale des victimes de la Shoah, le président a déploré "quelques tentatives de certains pour falsifier" la mémoire de la Shoah. A visé son futur adversaire, Éric Zemmour, sans dire son nom.
#Antisémitisme #Macrondénonce #mauvais #vent #respirer #certains #discours #politiques
En cette journée internationale des victimes de la Shoah, le président a déploré "quelques tentatives de certains pour falsifier" la mémoire de la Shoah. Visé son futur adversaire, Éric Zemmour, sans dire son nom.
Les batailles politiques ont gagné le champ de la mémoire. Jean Castex s'est rendu jeudi à Auschwitz en Pologne pour commémorer le 77e anniversaire de la libération du camp, tandis qu'Emmanuel Macron a également voulu venir de Paris pour célébrer les victimes de la journée internationale de la Shoah. Le chef de l'Etat s'est exprimé dans une courte vidéo postée sur son compte Twitter avant de présider en soirée la cérémonie silencieuse de rallumage de la flamme sous l'Arc de Triomphe.
Lire aussi Guillaume Tabard : « Pointer du doigt les racines de l'antisémitisme actuel »
"Pour rester fidèles à la promesse ('plus jamais ça') faite (aux) survivants, nous devons continuer à préserver sans relâche la mémoire de la victime - surtout quand certains essaient de faire semblant", a-t-il déclaré après une citation de Commencer à parler. Discours de feu Simone Veil. Bien qu'il n'ait pas mentionné son nom, l'accusation est dirigée contre Eric Zemour et sa polémique maintes fois répétée sur le maréchal Pétain qui "sauva les Juifs de France" pendant le discours de la Seconde Guerre mondiale.
Résurgence importante de l'antisémitisme, notamment lié aux préjugés contre les juifs
De même, Emmanuel Macron regrette que dans certains de ses "discours politiques" la "lutte" contre l'antisémitisme soit "malheureusement à nouveau d'actualité car les vents mauvais soufflent à nouveau". Le président a de nouveau pris pour cible son futur adversaire nationaliste, comme il le fait depuis Vichy début décembre, appelant à aucune "manipulation", "incitation" ou "censure" de l'histoire. Comme il l'a fait cette semaine à Oradour-sur-Grane, condamnant "ceux qui risquent d'oublier".
Lire aussi Au Mémorial de l'Holocauste, Valérie Peckless dénonce 'ceux qui trafiquent l'histoire'
Les sorties font partie de la publication de recherche Ifop de Fondapol et AJC publiée mercredi, en plus de la prochaine élection présidentielle dans un peu plus de deux mois. Elle fait état d'une recrudescence importante et inquiétante de l'antisémitisme dans le pays, qui se manifeste par une augmentation des agressions verbales et physiques. Cela semble avoir contribué à un certain degré de préjugés contre les juifs, en particulier parmi les musulmans, selon l'enquête.
VOIR AUSSI - Antisémitisme : les historiens face à la justice
Vidéo suivante dans 5 secondes
