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Pour la première fois, l'État hébreu accueillait quatre membres de la Ligue arabe en même temps.
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Le ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid, à gauche, salue le ministre bahreïni des Affaires étrangères Abdullatif Ben Rashid Al-Zayani à Sde Boker, dans le désert du Néguev en Israël, le 27 mars 2022. JACK GUEZ / AFP
Les ministres des Affaires étrangères des trois signataires de l'Accord d'Abraham de 2020, les Émirats arabes unis, le Maroc et Bahreïn, ainsi que le chef des affaires étrangères de l'Égypte se sont rendus à un sommet à Sdebok, dans le désert du Néguev en Israël, le dimanche 27 mars, pour rencontrer leurs représentants américains et israéliens. homologues. Les participants et leurs délégations arrivent en morceaux, généralement par hélicoptère. Le lendemain matin, un dîner a été organisé et une réunion de travail a eu lieu. Un communiqué conjoint sera publié lundi soir.
La rencontre était historique et un coup porté à Israël : pour la première fois l'Etat hébreu pouvait se vanter d'accueillir chez lui quatre membres de la Ligue arabe en même temps. Dans cette réunion, tout était symbolique, mais organisé à la va-vite. Le lieu d'abord : Sde Boker est l'un des derniers kibboutz du pays encore en activité, en partie grâce aux revenus du tourisme. Mieux connu comme la résidence principale de David Ben Gourion au cours des deux dernières décennies de sa vie. Sderbok est au centre de la vision du père de l'État juif : un désert fleuri, un sionisme vivant, optimiste et solidaire, pas un homme qui ne sait pas choisir entre occuper et annexer la Cisjordanie.
Ensuite, il y a la date, le 27 mars. Cela se passe 20 ans après la signature de l'Initiative de paix de la Ligue arabe à Beyrouth. Adoptée par les Palestiniens, la feuille de route propose de normaliser les relations avec Israël en échange d'une solution à deux États et du droit au retour des réfugiés. Ce sommet est donc un pied de nez, peut-être involontaire, à la solidarité arabe sur laquelle les Palestiniens comptent beaucoup pour faire avancer leur cause.
Le nucléaire iranien
Le sommet intervient alors que les pourparlers pour relancer l'accord sur le nucléaire iranien enterré par Donald Trump semblent progresser. Lorsque le compromis initial a été signé en 2015, le Premier ministre israélien de l'époque, Benjamin Netanyahu, l'a délibérément sapé, arguant qu'il constituait une menace existentielle pour l'État juif. son successeur est