En Allemagne, le sort de Ronald Pofalla suscite la polémique. Ces dernières années, il était directeur de la chancellerie, avec rang de ministre fédéral avec attributions spéciales, autrement dit, bras droit d’Angela Merkel. En septembre, il a été élu député. Il y a quelques semaines, il a dit vouloir renoncer à ses responsabilités publiques.
Or il serait sur le point d‘être nommé au directoire de la Deutsche Bahn, la compagnie nationale de chemins de fer.
D’où les critiques d’une partie de l’opinion qui y voit une sorte de parachutage confortable. En France, on parlerait de “pantouflage”, quand un serviteur de l’Etat choisit d’aller travailler dans le secteur privé, réputé plus lucratif.
Pour Christian Humborg, responsable de l’ONG Transparency International, le problème est d’ordre déontologique dès lors qu’un homme politique change de postes sans que les règles ne soient très claires.
La même question s‘était posée il y a quelques années lorsque l’ancien chancelier Gerhard Schröder avait été engagé par la société russe Gazprom dans le cadre du projet de gazoduc Nord Stream.
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