Un mois après la démission d’Abdelaziz Bouteflika, les Algériens sont de nouveau dans la rue, ce vendredi. Le mois de jeûne qui s’annonce pour les musulmans ne fera pas reculer ceux qui réclament un changement de système.
Un mois et un jour. Le 2 avril, le président algérien Abdelaziz Bouteflika remettait sa démission au Conseil constitutionnel, lâché par l’armée et pressé par une succession de manifestations dans les grandes villes du pays.
Ce vendredi 3 mai, l’Algérie manifeste pour une onzième semaine consécutive. Le dirigeant s’est éclipsé après un règne de 20 ans, mais c’est loin d’être suffisant pour les contestataires, dont la mobilisation ne faiblit pas.
Plusieurs heures avant le départ prévu du cortège en début d’après-midi, des milliers de manifestants, étaient déjà rassemblées sous la pluie devant la Grande Poste d’Alger, devenue le point de ralliement des manifestations dans la capitale. Ils scandent « nous ne nous tairons pas! », selon des témoins.
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