Algérie: la fuite des cerveaux
par rfi
La démission d’Abdelaziz Bouteflika est loin d’avoir réglé tous les problèmes politiques de l’Algérie. Et c’est la même chose pour les questions économiques. L’économie algérienne repose essentiellement sur sa production et ses exportations d’hydrocarbures, et donc sur les variations des cours mondiaux du pétrole. Lorsque le baril de brut dépassait les 100—dollars, les caisses de l’État algérien étaient pleines et le pouvoir pouvait sans problème piocher dedans pour distribuer des subsides à une population peinant à trouver un emploi. Ce n’est plus le cas depuis 2014, et c’est peut-être ce qui explique la révolte algérienne. C’est en tout cas l’une des questions posées par Julien Clémençot (Jeune Afrique) et Jean-Pierre Boris (RFI) à leur Grand invité de l’économie, El Mouhoub Mouhoud, professeur d’Economie et vice-président de l’Université Paris Dauphine, auteur de nombreux rapports et livres consacrés à l’économie mondiale.
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