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Alexandra Redde-Amiel : « C’est une mission de montrer les arts, de les faire vivre et de les sublimer »

Name: Alexandra Redde-Amiel : « C’est une mission de montrer les arts, de les faire vivre et de les sublimer »
Uploaded: 2020-10-02T13:05:52+02:00
Duration: 7 min 13 s

par franceinfo

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France Télévisions déploie les grands moyens pour son nouveau programme Spectaculaire. Pour la directrice des divertissements, il s’agit d’accompagner le spectacle vivant dans un moment particulier et d’être en interaction avec le public. France 2 propose le 3 octobre au soir un nouveau programme aux téléspectateurs consacré au spectacle vivant, baptisé Spectaculaire parce que la chaîne « fait venir du monde entier les plus beaux numéros de cirque, de magie, de comédie musicale… sur un plateau de 9 mètres de haut, avec un univers que l’on projette sur des toiles et on recrée un décor qui est unique pour chaque performance », détaille Alexandra Redde-Amiel. Un mix entre Le plus cabaret du monde et La France a un incroyable talent ? « Sur le service public, l’idée est de continuer à faire exister le spectacle vivant, estime-t-elle. C’est une mission de montrer les arts, de les faire vivre et de les sublimer. » Et « Spectaculaire est une création, affirme la directrice des divertissements. Aujourd’hui, c’est une revendication que l’on a au sein du service public. » France Télévisions a recruté Jean-Marc Généreux, un Québécois qui s’est fait connaître en tant que juré de Danse avec les Stars (TF1), comme présentateur. « Quand on a pensé spectacle, on a pensé artiste, explique-t-elle. C’était important d’accompagner le spectacle vivant dans un moment très compliqué pour lui par quelqu’un qui sait ce que c’est. (…) Danseur, producteur de spectacles, c’est un artiste positif au service des arts. C’était une très belle rencontre entre une émission et un visage. » Le public choisit à la fin du programme la prestation qu’il a préférée, en donnant un prix d’honneur. « Ce n’est pas une mécanique, c’est assez chic de pouvoir mettre à l’honneur une performance plus qu’une autre ». On retrouve néanmoins cette mécanique de faire voter les téléspectateurs sur ce qu’ils regardent dans de nombreux programmes du service public -« Le village préféré des Français », décliné sur le monument, la ferme…, "Le grand concours des régions" avec un concours de cuisine, d’humour, de danses régionales-. « On est dans un monde où tout est en interaction, sur les réseaux, sur les plateformes, explique sa directrice. Et on doit être aussi dans la transformation de ce média et faire réagir les téléspectateurs, c’est être au plus proche de leurs envies. » Un fonctionnement que l’on retrouvera cette année pour l’Eurovision.