Aisne : ce que l'on sait de la mort d'une femme enceinte attaquée par des chiens dans une forêt

par CNEWS

Une femme enceinte de 29 ans, Elisa Pilarski, est morte samedi dans la forêt de Retz à Villers-Cotterêts (Aisne), victime d'une attaque de chiens, dans des circonstances encore troubles, et alors qu'une chasse à courre était organisée à proximité.Une enquête est actuellement en cours pour comprendre les circonstances de ce drame. Samedi, en milieu de journée, Elisa Pilarski s'est rendue seule à Saint-Pierre-Aigle, en bordure de la forêt de Retz, pour y promener un de ses chiens, Curtis. C'est là que son corps, marqué par des morsures canines, a été retrouvé par son compagnon aux alentours de 15 heures.Comme le révèle le quotidien régional L'Union, la dépouille de la victime présentait de nombreuses traces de morsures aux jambes et aux bras, au ventre ainsi qu'à la tête. D'après Le Parisien, la jeune femme avait posté plus tôt dans la journée un message sur Facebook, racontant avoir eu une altercation avec le propriétaire d'un «malinois pas attaché», qui lui aurait foncé dessus. On ignore cependant si cet événement a eu lieu avant ou après son arrivée dans la forêt. A leur arrivée, les secours n'ont pu que constater la mort de la jeune femme. Ils avaient été prévenus par une habitante interpellée par le compagnon de la victime. «Un homme est venu chez moi en criant : Ma femme a été tuée par des chiens ! J'ai cru qu'il avait bu. J'ai appelé les secours et je l'ai malgré tout suivi», a-t-elle confié au média local.Avant de mourir, la femme enceinte, qui promenait son chien lorsque le drame est survenu, avait eu le temps de joindre par téléphone son conjoint du danger qu'elle encourait, lui demandant de venir au plus vite. Cet élément intéresse particulièrement les enquêteurs, car plusieurs dizaines de chiens participaient à une chasse à courre à proximité des lieux.L'homme a raconté à France 3 qu'il a cherché partout sa compagne une fois arrivé sur place. «J'ai retrouvé une partie de ses affaires d'abord, un gilet, une écharpe», a-t-il expliqué. Il a alors sillonné le bois et appelé leur chien, Curtis. «Je l'ai entendu et j'ai pu suivre ses aboiements. C'est à ce moment-là que j'ai vu une meute, ils étaient peut-être une trentaine, ils sont venus vers moi, mais ils n'avaient pas l'air méchants», a-t-il dit. Quelques minutes plus tard, Christophe a retrouvé son chien stoïque, près de ce qu'il pensait être un tronc d'arbre.

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