Air France. La grève continue et coûte 170 millions d'euros selon la compagnie.
par Ça Zap - Zapping TV
Air France. La grève continue et coûte 170 millions d'euros selon la compagnie. Alors que le mouvement de grève continue à Air France ce mardi 10 avril, la compagnie aérienne a estimé le coût du mouvement à 170 millions d'euros. Un avion sur quatre restera au sol ce mardi. La grève redémarre ce mardi 10 avril à Air France et un quart des vols devrait rester au sol. Environ 170 millions d'euros de pertes pour sept jours de grève : après la SNCF la veille, Air France a présenté sa première estimation du mouvement social qui l'agite. Onze syndicats de tous les métiers du groupe aérien appellent mardi et mercredi à deux nouveaux jours de grève pour réclamer 6 % d'augmentation générale de salaires, au moment où les résultats de l'entreprise s'améliorent, après des mouvements similaires les 22 février, 23 mars, 30 mars, 3 et 7 avril. « L'impact sur le résultat d'exploitation d'Air France des sept jours de grève entre le 22 février et le 11 avril est estimé à 170 millions d'euros », a annoncé la direction mardi à l'occasion de la publication de son trafic pour le mois de mars. Grève prévue pour les 17, 18, 23 et 24 avril Les syndicats appellent également à la grève les 17 et 18 avril, ainsi que les 23 et 24 avril. Le taux de 75 % des vols assurés en moyenne mardi est semblable à celui des quatre premiers jours de grève. Il était de 70 % samedi pour la cinquième journée de mobilisation. Dans le détail, le groupe aérien anticipe le maintien mardi de 65 % des vols long-courriers, 73 % des moyen-courriers depuis et vers Roissy, et 80 % des court-courriers à Orly et en région. Conflit pour une augmentation de salaire Chez Air France, l'intersyndicale de pilotes (SNPL, Spaf, Alter), d'hôtesses et stewards (SNPNC, Unsa-PNC, CFTC, SNGAF) et de personnels au sol (CGT, FO et Sud), réclame, comme l'Unac qui n'en fait pas partie, une augmentation de 6 % des grilles salariales, au titre des efforts passés et des bons résultats de l'entreprise. La direction réplique que la dynamique de croissance n'est pas assez solide pour accorder de telles revalorisations, qu'elle chiffre à 240 millions d'euros par an. Elle a décidé d'appliquer en 2018 une augmentation générale - la première depuis 2011 - de 0,6 % au 1er avril et 0,4 % au 1er octobre. Avec les augmentations individuelles (1,4 % pour les personnels au sol) et l'intéressement (130 millions d'euros), l'entreprise affirme redistribuer « 200 millions d'euros » à ses salariés.
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