Agnès Evren (LR): «La seule alternative plausible à Emmanuel Macron, c’est Valérie Pécresse»
par Lopinionfr
A l’approche du scrutin et à en croire les sondages, la candidature de Valérie Pécresse ne parvient toujours pas à décoller. « Par définition, rien n’est jamais écrit en politique, répond Agnès Evren, eurodéputée et porte-parole de la candidate LR. Pour l’instant, personne ne peut dire qui sera qualifié au second tour, qui sera le vainqueur, ni même qui sortira du troisième tour pour les législatives. Tant que les électeurs n’ont pas voté, c’est très, très difficile d’anticiper. La politique, ce n’est pas un tiercé ! »Jeudi, dans les colonnes du Parisien, Valérie Pécresse s’adresse aux électeurs en affirmant que ces derniers sont libres de « déjouer tous les scénarios du système ». « Le système, c’est d’avoir considéré que l’élection se jouera entre Emmanuel Macron ou les extrêmes, précise Agnès Evren. Valérie Pécresse est la seule solution plausible face à Emmanuel Macron. C’est la seule qui a un projet qui soit solide, sérieux et chiffré. Que ce soit pour améliorer le pouvoir d’achat, rétablir l’autorité de l’Etat et réduire nos 3 000 milliards de dette. On est le cancre de l’Europe, personne n’en parle, alors que c’est un sujet absolument essentiel (…). Rien n’accroche dans cette campagne, à part ceux qui tiennent des propos brutaux, c’est-à-dire les extrêmes. »« Valérie Pécresse, c’est peut-être un tort, est peut-être trop sérieuse, trop précise, trop bonne élève peut-être aussi, poursuit Agnès Evren. Du coup, des sujets cruciaux pour l’avenir de la France n’ont même pas été abordés puisqu’on voit bien qu’aujourd’hui, l’Etat-providence se mue en Etat-Père Noël et qu’Emmanuel Macron n’a pas de projet chiffré, ni précis. Si Emmanuel Macron est de nouveau président de la République, le réveil sera douloureux, notamment en matière de finances. »Toujours d’après Le Parisien, Nicolas Sarkozy ne se rendra pas, dimanche, au grand meeting parisien de Valérie Pécresse. Un coup dur ? « On fait beaucoup parler Nicolas Sarkozy, relativise Agnès Evren. La conjoncture fait que Nicolas Sarkozy a peut-être un devoir de réserve. Ce n’est pas un militant ou un élu comme un autre. Il reste pour nous une boussole indispensable. »
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