Agnès Buzyn règle ses comptes
Première ministre de la Santé pendant la pandémie de Covid-19, Agnès Buzyn a été confrontée à de nombreuses critiques concernant sa gestion et ses décisions contestées. Dans son livre intitulé "Journal, Janvier-Juin 2020", publié le 27 septembre 2023, elle dévoile ses vérités sur cette crise historique. À travers près de 500 pages, elle révèle les conversations privées qu'elle a eues avec Emmanuel Macron et Édouard Philippe, ainsi que les difficultés auxquelles elle a été confrontée.
Démission et successeurs
Agnès Buzyn, qui était ministre des Solidarités et de la Santé jusqu'en février 2020, a démissionné face aux attaques et aux menaces de mort dont elle était la cible. Olivier Véran lui a succédé jusqu'en mai 2022, puis Brigitte Bourguignon, François Braun et enfin Aurélien Rousseau ont pris la relève. Dans son livre, qu'elle a commencé à écrire un mois après la fin de sa mission, Agnès Buzyn explique avoir ressenti la peur de succomber à ce virus meurtrier qui effrayait tout le monde à l'époque.
La peur de ne pas voir ses enfants
Le 22 mars 2020, une semaine après le début du premier confinement, Agnès Buzyn a commencé à écrire ses mémoires dans le but de les transmettre à ses enfants au cas où elle succomberait au Covid-19. Elle exprime sa crainte que ses enfants n'aient jamais connaissance de ce qui s'est réellement passé et que leur image d'elle soit uniquement basée sur les réseaux sociaux et les médias. Après son départ du ministère, Agnès Buzyn a repris le travail dans les hôpitaux, notamment à l'hôpital militaire Percy à Clamart. Selon Paris Match, elle aurait même pensé à mettre fin à ses jours en raison de sa charge de travail et de ses craintes.
Les menaces de mort persistent
Trois ans après avoir quitté le ministère de la Santé, Agnès Buzyn regrette d'avoir cédé à la pression des réseaux sociaux et des menaces de mort. Dans son livre, elle confesse que quitter son poste a été la pire erreur de sa vie. Encore aujourd'hui, elle continue de faire face à de nombreuses menaces. Elle révèle également être victime de menaces de mort provenant des partisans de Didier Raoult et des complotistes. Les motifs de ces menaces restent inchangés.
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