Affaire Troadec. Une reconstitution à Orvault en avril, sur les lieux du drame
par Kangai News
Hubert Caouissin, meurtrier présumé de la famille Troadec, sera conduit le 30 avril dans la maison d'Orvault, pour y reproduire les gestes qu'il a effectués dans la nuit du 16 au 17 février 2017. Pascal Troadec, sa femme Brigitte et leurs deux enfants, Charlotte et Sébastien, ont été tués dans ce pavillon. La reconstitution donnera l'occasion au juge d'instruction de mettre le meurtrier présumé au pied du mur et ses déclarations à l'épreuve, en faisant émerger d'éventuelles contradictions. Le mardi 30 avril, Hubert Caouissin sera conduit dans la maison d'Orvault où, dans la nuit du 16 au 17 février 2017, son beau-frère Pascal Troadec, sa femme Brigitte et leurs enfants, Charlotte et Sébastien, ont été tués. Mis en examen pour assassinats et atteinte à l'intégrité de cadavres, Hubert Caouissin, âgé de 48 ans, a déjà été entendu à six reprises par le juge d'instruction. Cette fois, il devra reproduire les gestes qu'il a effectués la nuit du drame. Une étape cruciale dans l'instruction de cette affaire hors normes et qui pourrait, de source proche du dossier, être bouclée cet été ou à la rentrée prochaine. Si Hubert Caouissin a avoué avoir tué les quatre membres de la famille Troadec, il a toujours assuré qu'il n'avait pas prémédité ces crimes. Mais que, obsédé par une sombre histoire d'or familial, il était arrivé chez son beau-frère avec un stéthoscope, un crayon et un calepin, pour alimenter le dossier qu'il voulait transmettre à Tracfin (cellule chargée de la lutte contre la fraude et le blanchiment d'argent). Il affirme avoir été surpris par Pascal Troadec et l'avoir désarmé du pied de biche avec lequel celui-ci était descendu de l'étage. Aussi un retour dans la ferme où les restes des corps ont été retrouvés Le mardi 12 mars, c'est-à-dire un mois et demi avant la reconstitution, Hubert Caouissin sera par ailleurs extrait de la maison d'arrêt de Nantes pour un transport dans le Finistère. Ses avocats, Mes Thierry Fillion et Patrick Larvor, ont demandé à se rendre à son domicile de Pont-de-Buis-lès-Quimerch. La requête a été acceptée par le juge d'instruction qui a, peut-être, lui aussi, d'autres vérifications à y effectuer. C'est dans cette ferme que le mis en cause avait découpé les corps des victimes, dont les restes avaient été retrouvés en mars 2017. Un déplacement également essentiel avant le procès d'assises, attendu pour 2020.
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