Affaire Sophie Le Tan. Le suspect Jean-Marc Reiser à nouveau entendu par la juge d'instruction
par Kangai News
Affaire Sophie Le Tan. Le suspect Jean-Marc Reiser à nouveau entendu par la juge d'instruction. Jean-Marc Reiser, mis en examen pour assassinat, enlèvement et séquestration de Sophie Le Tan, une étudiante disparue il y a plus d'un an à Strasbourg, va être auditionné pour la troisième fois par la juge d'instruction en charge du dossier. Jean-Marc Reiser, suspecté d'avoir assassiné l'étudiante Sophie Le Tan, est arrivé vendredi au tribunal de grande instance de Strasbourg où il doit être entendu pour la troisième fois par la juge d'instruction, a-t-on appris auprès de l'un de ses avocats. « Il est déterminé et concentré sur sa défense et sur les différents moyens de contrer les éléments à charge » réunis contre lui, a indiqué Me Pierre Giuriato, qui assistera seul son client face à la juge d'instruction Eliette Roux. « Je n'attends rien » de cette audition, « M. Reiser ne parlera jamais », a déclaré à l'AFP Me Gérard Welzer, avocat de la famille Le Tan, qui souhaite désormais « que l'instruction soit clôturée » et que Jean-Marc Reiser soit jugé. u sang de la victime sur des effets du suspect Jean-Marc Reiser, 59 ans, a déjà été entendu à deux reprises par la juge : la première fois, le 5 octobre 2018, il avait été mis en examen pour assassinat, enlèvement et séquestration. La deuxième, le 28 mars, il avait été confronté à des analyses mettant en évidence la présence de l'ADN de Sophie sur une scie lui appartenant. Depuis, de nouvelles analyses génétiques mettant en évidence du sang de la victime sur des effets de Jean-Marc Reiser, notamment des chaussures et une veste, ainsi que des expertises psychologiques ont été versées au dossier, des éléments qui seront sans doute abordés vendredi dans le cabinet de la juge. Cette troisième audition se tient au lendemain d'une audience de la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Colmar où Me Giuriato a demandé que plusieurs éléments à charge, comme des prélèvements d'ADN, soient écartés du dossier en raison d'irrégularités procédurales. La chambre rendra sa décision le 17 octobre.
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