Il y a désormais quatre ans que le petit Mathis, huit ans en 2011, aurait été enlevé par son père qui encourt jusqu'à 30 ans de prison. La mère du petit garçon, Nathalie Barré, ainsi que ses proches et les parents de l'accusé, attendaient de ce procès que Sylvain Jouanneau dévoile le lieu dans lequel il cacherait Mathis, et s'il est toujours bien vivant. Selon l'accusé, Mathis «va bien», n'aurait «pas [été] tué». Il aurait changé de nom et se serait converti à l'islam comme son père l'a fait en 2006. Une version à laquelle les avocats de la famille de Mathis ont du mal à croire. «C'est du vent. Il nous enfume [...] J'ai peur pour la vie» de l'enfant, a plaidé jeudi Aline Lebret, l'avocate de Nathalie Barré. «S'il est vivant, il est massacré», craint-elle encore.
La mère du petit garçon, s'effondre, quant à elle, assimilant Monsieur Jouanneau à «un ignoble monstre», faisant part de ses «sérieuses inquiétudes» sur la vie de son enfant.
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