Affaire Maëlys. L'avocat de Lelandais veut faire annuler le témoignage d'un ex-codétenu l'accusant du viol de la fillette

par Kangai News

Maître Alain Jakubowicz, l'avocat de Nordahl Lelandais, va demander l'annulation du témoignage d'un ex-codétenu affirmant que l'ancien maître-chien lui a avoué le viol de Maëlys. L'homme de 36 ans est déjà mis en examen pour le meurtre de la fillette disparue dans l'Isère durant la nuit du 26 au 27 août 2018. Le viol constituerait une circonstance aggravante qui l'exposerait à une peine d'emprisonnement encore plus lourde. L'information a été dévoilée concomitamment par RTL et Le Parisien. D'après ces deux médias, l'avocat de Nordahl Lelandais, Maître Alain Jakubowicz, va réclamer, ce jeudi 24 octobre, à la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Grenoble, l'annulation de déclarations faîtes par un ancien codétenu de son client. Ce témoignage est accablant pour l'homme mis en examen pour le meurtre de Maelÿs, 8 ans, disparue durant une soirée de mariage au Pont-de-Beauvoisin (Isère), dans la nuit du 26 au 27 août 2018. L'ex-codétenu en question avait alerté en fin d'année dernière l'administration pénitentiaire. Affirmant avoir des révélations à faire sur l'affaire. Entre les murs du centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère), Nordahl Lelandais se serait confié à lui. L'ancien maître-chien aurait avoué, en détail, avoir violé la fillette, avant de la frapper à mort alors qu'elle se débattait. Un viol que l'homme de 36 ans a toujours nié jusqu'ici, s'en tenant à au scénario d'une mort « accidentelle » à la suite d'une gifle, rappellent RTL et Le Parisien. « Je ne pouvais pas garder ça pour moi » Ce témoignage de l'ancien codétenu de Nordahl Lelandais est pris très au sérieux par ceux qui dirigent l'enquête. Notamment pour une raison : cet homme était libérable en avril 2019 et n'avait rien de particulier à gagner en rapportant de tels propos. « Je ne pouvais pas garder ça pour moi », aurait-il d'ailleurs commenté. Mais, de son côté, Nordahl Lelandais réfute ces confidences. D'après lui, c'est de la pure invention. Sollicité par les deux médias, Maître Alain Jakubowicz n'a pas répondu. Il faut dire que ce nouvel épisode de l'affaire est très sensible : si son client est renvoyé devant la cour d'assises pour meurtre avec la circonstance aggravante de viol sur mineur de moins de 15 ans, il encourt une peine alourdie.

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