Affaire Hulot : une petite-fille de Mitterrand à l'origine de la plainte.

par Ça Zap - Zapping TV

Affaire Hulot : une petite-fille de Mitterrand à l'origine de la plainte. Alors que le nom de Pascale Mitterrand avait fuité dans la presse, cette dernière a assuré auprès de l'AFP qu'elle n'avait "jamais souhaité médiatiser" cette affaire. L'affaire Hulot n'en fini pas de prendre de l'ampleur. Soupçonné dans un article paru vendredi matin 9 février dans L'Ebdo de harcèlements voire de violences sexuelles, Nicolas Hulot a décidé de prendre les devants, en dénonçant jeudi 8 février sur BFMTV des rumeurs "ignominieuses". Le ministre de la Transition écologique a démenti tout comportement inapproprié concernant "deux affaires qui n'en sont pas". Il a reconnu l'existence d'une plainte pour "fait de viol" en 2008, classée "sans suite", de la petite-fille d'un homme politique célèbre, une jeune femme alors "majeure", concernant "des allégations remontant à 1997". Une information confirmée plus tard par la procureure de Saint-Malo. La plainte a été classée "sans suite", les faits étant "prescrits", a précisé Christine Le Crom dans un communiqué. "Nicolas Hulot a été entendu dès le 29 août 2008 sur ces faits par les gendarmes de la brigade de recherches de Saint-Malo". Mais "les deux protagonistes avaient une version contradictoire quant au consentement à la relation sexuelle précitée". La plainte de Pascale Mitterrand La plaignante en question n'était autre que Pascale Mitterrand, petite-fille de l'ex-président et fille de Gilbert, a révélé jeudi soir Le Parisien, alors qu'Ebdo avait décidé de ne pas dévoiler son identité. L'hebdomadaire, qui l'a interviewé, évoquait un "témoignage bouleversant", sans livrer de citations sur les actes incriminés. "J'ai tenu à ce qu'il sache la façon dont j'avais vécu les choses, et je lui ai fait savoir", a-t-elle déclaré à propos de sa décision de faire dresser "un procès-verbal" en gendarmerie en 2008. "La prescription n'efface pas les faits", a déploré dans les colonnes du Parisien un membre de la famille Mitterrand qui se souvient d'un court "face à face" avec Pascale quand celle-ci a confié son secret avant d'aller voir les gendarmes. "J'étais resté bouche-bée. Onze années étaient passées mais elle semblait toujours très perturbée", a expliqué ce proche, précisant que "Pascale n'(était) pas à l'origine de la publication de l'article dans Ebdo". "Tempête médiatique" Pascale Mitterrand, aujourd'hui âgée de 40 ans selon Le Parisien, "n'a jamais souhaité médiatiser" l'affaire, a-t-elle par ailleurs affirmé vendredi dans un communiqué transmis à l'AFP par son avocat. "Le nom de Madame Pascale Mitterrand a été associé contre son consentement à une tempête médiatique visant Monsieur Nicolas Hulot. Elle-même et sa famille ne cautionnent en aucune manière la publicité" donnée à cette affaire, écrit-elle dans ce communiqué transmis par Me Michel Dufranc, ancien bâtonnier du barreau de Bordeaux et avocat de la famille. "Elle n'est en aucune manière à l'initiative des révélations qui sont à l'origine de la médiatisation actuelle." "Elle a dit dès le départ aux journalistes de l'Ebdo qu'elle ne souhaitait pas cette médiatisation, mais elle n'avait aucun pouvoir de s'y opposer", a expliqué à l'AFP Me Dufranc. Elle souligne d'ailleurs dans son communiqué que depuis le dépôt de sa plainte en 2008, elle n'a "sous aucune forme, réactivé celle-ci, ni auprès de son protagoniste, ni auprès de quiconque." "Dans ces affaires de harcèlement, c'est toujours la thèse de l'un contre la la thèse de l'autre", a déclaré l'avocat sur BFMTV vendredi. "Et quand le parquet décide de classer parce qu'il a le prétexte de la faire avec la prescription, ça continuera toujours à être la thèse de l'un contre la thèse de l'autre mais rien ne permet à monsieur Hulot de dire que sa version est la bonne", a-t-il ajouté.

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