Affaire Griveaux : « une histoire de pornographie », pour Alexandra de Taddeo
par LePointActu
Alexandra de Taddeo, destinataire des vidéos intimes de Benjamin Griveaux, a assuré à M6, dans un entretien diffusé dimanche 1er mars, n’avoir gardé des traces de ces images que pour se « protéger ». Elle a également affirmé ne pas avoir participé à leur diffusion réalisée par son compagnon Piotr Pavlenski. Dans cette interview exclusive, la première accordée par Alexandra de Taddeo, l’étudiante russophile raconte les circonstances dans lesquelles l’ex-candidat macroniste à la Mairie de Paris lui a envoyé les fameuses vidéos. « Depuis longtemps, je suivais Benjamin Griveaux sur les réseaux sociaux comme beaucoup d’autres hommes et femmes politiques… et il m’a ajoutée au milieu d’avril 2018 sur Facebook Messenger pour engager la conversation », raconte Alexandra de Taddeo. Après avoir beaucoup échangé, « on s’est rencontrés chez moi une fois, c’était un rendez-vous un peu décevant », « un échange qui se concrétise de façon physique » et « l’adultère suit », poursuit-elle. « Les vidéos intimes sont arrivées après, c’est lui qui les a envoyées, naturellement, je ne lui ai pas demandé de vidéos », ajoute l’interviewée, qui dit ne plus se souvenir précisément de leur nombre, même s’il se situe « entre cinq et dix ». Elle explique en avoir enregistré « parce qu’il était important de garder une trace du fait que c’était lui qui me sollicitait principalement ». « C’était une mesure de protection », résume-t-elle. Quand le journaliste lui demande si c’est elle qui a montré ses vidéos à l’opposant politique russe, elle répond : « Je doute en avoir parlé. » « Ça ne reste qu’une histoire de photos, de pornographie, on en voit tous les jours… Tout ce qu’il y a eu autour de cette affaire me paraît disproportionné », confie encore Alexandra de Taddeo, qui a été mise en examen et placée sous contrôle judiciaire, ce qui la prive notamment de tout contact avec Piotr Pavlenski.
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