Affaire Ghosn. Macron et Abe réaffirment « leur attachement à l'alliance Renault-Nissan »
par Kangai News
Le Président français et le Premier ministre japonais ont aussi évoqué le cas de la situation de l'ex-PDG Carlos Ghosn, ce mardi, lors d'un entretien à l'Élysée. Emmanuel Macron et le Premier ministre japonais Shinzo Abe ont réaffirmé, ce mardi 23 avril, à Paris « leur attachement » à l'alliance Renault-Nissan, bousculée par l'affaire Carlos Ghosn, selon l'Élysée. Au cours d'un entretien suivi d'un déjeuner à l'Élysée, le président et le Premier ministre « ont réaffirmé leur attachement à l'alliance Renault-Nissan qui vient de fêter ses 20 ans et qui est un symbole majeur de la coopération industrielle entre la France et le Japon ». « Ce partenariat industriel vient de démontrer sa capacité de résilience, la complémentarité de ses membres et la pertinence de leur projet commun », a fait valoir la présidence. Concernant la situation de l'ex-PDG Carlos Ghosn, l'Élysée indique respecter « la souveraineté et l'indépendance de la justice du Japon, qui est un partenaire diplomatique de premier plan et un État démocratique ». « Nous sommes néanmoins très vigilants concernant le respect des droits et de l'intégrité de M. Ghosn en tant que citoyen français », ajoute l'Élysée. « Il a été rappelé que Carlos Ghosn a droit au respect de la présomption d'innocence et à la protection consulaire, comme tous les ressortissants français », conclut l'Élysée. Déjà sous le coup de trois inculpations pour minoration de déclarations de revenus et abus de confiance aggravé, Carlos Ghosn a de nouveau été inculpé lundi pour des accusations de détournement de fonds de Nissan. Il a aussitôt déposé une demande de libération sous caution. Âgé de 65 ans, le dirigeant franco-libano-brésilien avait été arrêté le 19 novembre, soupçonné d'avoir omis de déclarer une grande partie de ses revenus aux autorités boursières entre 2010 et 2015.
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