ADP KARINE LE MARCHAND FRÔLE LE DÉRAPAGE HOMOPHOBE.

par Ça Zap - Zapping TV

ADP KARINE LE MARCHAND FRÔLE LE DÉRAPAGE HOMOPHOBE. L'animatrice de M6 a voulu étalé sa culture face au candidat gay de la saison 13 de L'Amour est dans le pré. Mais cette tentative, qui participe à une caricature très maladroite, a été durement réprimée sur Twitter. Les vieux clichés ont la vie dure. Cyril Hanouna n'avait pas été épargné par les critiques et les sanctions au sortir de son canular téléphonique jugé homophobe sur la plateau de TPMP, en mai dernier. Mais dans le sillage de l'animateur et producteur star de C8, une autre figure emblématique du PAF s'est adonnée à une petite vulgarisation que d'aucuns ont d'ores-et-déjà jugé outrancière. En effet, Karine le Marchand, l'animatrice de l'Amour est dans le pré sur M6, s'est laissé allée à un petit commentaire plutôt lunaire ce lundi soir, lors de la diffusion des portraits d'agriculteurs en quête d'une grande histoire sentimentale. Dans l'émission d'hier, les téléspectateurs ont découvert le profil de Thomas, un ostréiculteur de 30 ans, établi dans la Nouvelle-Aquitaine. Il est le second candidat gay de l'histoire de l'émission, qui en est à sa 13e saison. En 2015, Guillaume Barbier avait été le premier prétendant homosexuel d'ADP. Il avait abandonné juste après l'étape du speed dating. Toujours très rentre-dedans et n'ayant pas peur de donner son avis sur les attentes de chaque participant au jeu, Karine le Marchand peut parfois se retrouver à la limite de la polémique. Mais cette-fois, il s'y retrouve en plein dedans. La faute à sa volonté de faire découvrir un nouveau terme au public. Alors que Thomas lui expliquait qu'il avait du mal à se caser en raison de son rythme de travail et de ses nombreux déplacements, l'animatrice lui a demandé quels étaient les quelques critères qu'il avançait en priorité dans sa recherche active de l'homme idéal. Il a alors répondu que son futur petit-ami devrait être « fort et costaud pour la production, parce que c'est très physique ». Cette sommaire description a fait débouler une réaction maladroite de l'ancienne compagne du footballeur Lilian Thuram. « Un gars un peu viril ? Tu sais qu'il y a un nom pour ça ? », a-t-elle demandé, avant de répondre elle-même à l'interrogation : « Les 'yag'. C'est 'gay' à l'envers. Ce sont des gays qui ne se reconnaissent pas dans tout ce qui est la culture gay, Mylène Farmer, Madonna, Dalida, tout ça... » Pas peu fière d'avoir vu son vocabulaire s'étoffer, Karine le Marchand a ensuite ajouté à l'adresse de l'agriculteur : « Tu vois, je t'aurai appris un truc. Pas de mèche, pas de décoloration massive ». Cette manière très étriquée de catégoriser les homosexuels a été très mal perçu par certains téléspectateurs et internautes. Sur Twitter, une petite vague d'indignation s'est élevée. Tandis que l'un s'insurgeait sur « ces mouvements de pensée de différenciation » honteux, un autre fulminait : « Passage très gênant, dénigrant et hyper caricatural sur les gays ! Affligeant ». Alertée par cette soudaine montée de boucliers, la principale concernée s'est aussitôt défendu en postant sur son compte Twitter un article de blog traitant du néologisme « yag ». L'auteur, anonyme notoire, écrit que « les yags sont ceux qui assument leur côté gay, mais ne veulent pas y être trop apparentés ». Plus loin, il laisse entendre que ce sont des homosexuels qui vivent « comme des hétéros », qui ne sont « ni follasses, ni drag-queens ou encore trop efféminés ». Ainsi, la truculente comparse de Laurent Ruquier dans Les Grosses têtes de RTL a trouvé une parade pour se cacher derrière les explications « érudits » d'un autre, sans hériter des critiques acerbes qui pourraient délimiter cette tentative de théorisation sur les genres.

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