Activités de Lafarge en Syrie. Trois cadres du cimentier en garde à vue.
Selon des sources proches de l'enquête, trois cadres du cimentier Lafarge ont été placés en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur les activités du groupe français en Syrie.
Les 14 et 15 novembre, le siège du cimentier Lafarge avait fait l'objet d'une perquisition dans le cadre de l'enquête des activités du groupe en Syrie.
Le groupe est soupçonné d'avoir indirectement financé des groupes djihadistes en Syrie, dont l'organisation État islamique.
Selon une source proche de l'enquête, trois cadres du cimentier sont actuellement en garde à vue. Ils sont entendus par le Service national de douane judiciaire, chargé de l'enquête, ont précisé ces sources. Les enquêteurs s'attachent à déterminer les liens qu'a pu entretenir Lafarge, notamment avec l'EI, pour continuer à faire fonctionner en 2013 et 2014 sa cimenterie de Jalabiya (nord du pays), en plein conflit syrien. Parmi les trois gardés à vue, se trouvent deux ex-directeurs du site, d'après des sources proches du dossier.
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