Accusé d'un quatrième viol, Tariq Ramadan se défend, mais se trompe dans les dates
par Kangai News
Mis en examen pour deux viols, sous le coup d'une enquête pour les accusations d'une troisième femme, Tariq Ramadan a contesté les faits qui lui valent une quatrième plainte. Au micro de BFMTV, il a démenti connaître la femme qui le met en cause et assure qu'il était à New York au moment des faits évoqués. Une défense qui ne permet pas tout à fait de le mettre hors de cause. L'islamologue suisse Tariq Ramadan a affirmé vendredi 6 septembre lors d'une interview télévisée qu'il ne connaissait pas la femme qui l'accuse de l'avoir violée en réunion à Lyon en 2014 et qu'il était à cette date aux États-Unis. L'intellectuel musulman de 57 ans, déjà mis en examen en France pour deux viols qu'il conteste et sous le coup d'une enquête pour les accusations d'une troisième femme, est visé depuis cet été par une quatrième plainte, cette fois pour « viol en réunion ». Dans cette plainte, déposée le 12 juillet, une femme affirme avoir été violée le 23 mai 2014 par l'islamologue et un de ses amis au Sofitel de Lyon, où elle devait l'interviewer. « Le 23 mai 2014 je suis en train de donner une conférence à Baltimore devant 10 000 personnes », a assuré vendredi M. Ramadan sur RMC/BFMTV, lors de sa première prise de parole médiatique depuis sa sortie de prison le 16 novembre 2018, après neuf mois et demi de détention. « Sauf à avoir le don d'ubiquité [...], je n'y étais pas. Je ne suis jamais descendu à l'hôtel Sofitel de Lyon, jamais », a-t-il ajouté.
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