Accord nucléaire. Macron va s'entretenir cet après-midi avec le président iranien.
par Ça Zap - Zapping TV
Accord nucléaire. Macron va s'entretenir cet après-midi avec le président iranien. Entretien dès cet après-midi avec le président iranien, réunion lundi entre les ministres français, britannique, allemand et des représentants de Téhéran, réunion également entre les entreprises françaises qui ont signé des contrats avec l'Iran... La France tente de redresser la barre après le retrait des États-Unis de l'accord nucléaire iranien. Les ministres français, britannique et allemand des Affaires étrangères vont rencontrer lundi des représentants de Téhéran pour voir comment préserver l'accord sur le nucléaire iranien, a annoncé mercredi le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian après l'annonce du retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien. Emmanuel Macron va par ailleurs s'entretenir dans l'après-midi avec Hassan Rohani. « Nous allons nous réunir avec mes collègues britannique et allemand lundi prochain, avec aussi les représentants de l'Iran, pour envisager l'ensemble de la situation », a déclaré Jean-Yves Le Drian sur la radio RTL. Hassan Rohani a dit mardi soir vouloir discuter avec les Européens, les Russes et les Chinois pour voir si ces derniers peuvent garantir les intérêts de l'Iran après le retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien. Mais il a menacé de reprendre l'enrichissement d'uranium« sans limite » si ces négociations ne devaient pas donner les résultats escomptés dans les « semaines à venir ». L'accord « n'est pas mort » L'accord sur le nucléaire iranien « n'est pas mort » en dépit de sa dénonciation par les États-Unis, a ajouté le ministre des Affaires étrangères. « Nous voulons rester dans cet accord, faire en sorte aussi que l'Iran y reste, que l'Iran fasse preuve de retenue », a ajouté Jean-Yves Le Drian. « Il faut que les Iraniens poursuivent cette détermination à rester dans l'accord en échange d'avantages économiques que les Européens vont essayer de préserver (...) C'est l'intérêt de l'Iran ». Sur ce dernier point, Jean-Yves Le Drian a indiqué que le gouvernement réunirait « dans les jours qui viennent », les entreprises françaises qui ont signé des contrats avec l'Iran « pour essayer au maximum de les préserver » des sanctions que les États-Unis vont rétablir. Le ministre français de l'Économie Bruno Le Maire a de son côté jugé « pas acceptable » que les États-Unis se placent en « gendarme économique de la planète ». Jugeant que le retrait américain de l'accord nucléaire était « une erreur » pour la sécurité internationale mais aussi du point de vue économique, le ministre a observé que cette décision aurait des « conséquences » pour les entreprises françaises, telles que Total, Sanofi, Renault ou encore Peugeot. La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni veulent aussi discuter avec Téhéran d'un « accord cadre général » qui « intègre l'accord de Vienne » mais réponde aux « questions difficiles toujours sur la table », les engagements nucléaires iraniens au-delà de 2025, le programme balistique de Téhéran et son influence régionale dans la région, a insisté le ministre français.
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