Après huit heures de débat à Bruxelles, l’Union européenne a trouvé un accord sur son plan climat. Le texte fixe trois objectifs : réduire les émissions de gaz à effets de serre de 40 % par rapport à leur niveau de 1990, porter la part des énergies renouvelables à 27 %, et améliorer l’efficacité énergétique de 30 % d’ici à 2030.
“Ce n’a pas été facile, pas du tout, mais nous sommes parvenus à une décision juste. Elle met l’Europe sur une voie ambitieuse mais rentable en ce qui concerne l‘énergie et le climat. Le changement climatique est l’un des plus grands défis de l’humanité. Dernièrement, c’est une question de survie. C’est l’exemple d’une politique à long terme” a déclaré Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen.
L’Espagne et le Portugal ont poussé pour que l’on décide d’augmenter les objectifs d’“interconnexions” entre réseaux électriques européens pour accroître l’indépendance énergétique de l’UE.
“Lorsque l’Europe se met des objectifs ambitieux et contraignants en efficacité énergétique, en renouvelable, en réalité elle stimule l’investissement parce que ça devient des investissements obligatoires” estime Philippe Lamberts, coprésident du groupe écologiste au Parlement européen.
Les représentants des associations écologistes jugent pourtant ce texte décevant, ils estiment que les objectifs fixés sont bien en-deçà de ce qui pourrait être fait par l’Europe.
“Les chefs d’Etat et de gouvernement ont aussi chargé le nouveau commissaire européen à l’Aide humanitaire, Christos Stylianides, de coordonner la lutte contre l‘épidémie d’Ebola, laissant pour le deuxième jour du sommet la décision sur une aide financière. La stratégie de reprise économique pour la zone euro sera aussi abordée aujourd’hui” explique Isabel Marques da Silva, notre correspondante à Bruxelles.
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