Après une nuit sans combats, un calme précaire régnait ce lundi matin dans les rues de Gaza, en ce jour de l’Aïd el-Fitr, la grande fête musulmane qui marque la fin du mois de Ramadan. Mais après trois semaines d’un conflit qui a fait plus d’un millier de morts, les Gazaouis sont unanimes, ils n’ont pas le cœur à célébrer.
Ils savent que les bombardements peuvent reprendre à tout moment. Les soldats israéliens sont toujours positionnés près de la frontière et les perspectives d’un cessez-le-feu à long terme avec les militants du Hamas semblent fragiles.
Si l’armée israélienne reste en alerte, elle assure cependant ne pas être à l’origine du bombardement qui a frappé une école de l’ONU à Beit Hanoun jeudi dernier. Le bâtiment servait de refuge à de nombreux Palestiniens. L’attaque avait fait 15 morts, principalement des enfants.
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