Abandonné par son père, Johnny est meurtri à jamais
par ActuLePoint6medias
Après les deux concerts qu'il a tenu à assurer à Bruxelles malgré les attentats meurtriers, Johnny Hallyday s'est confié sur son émotion au magazine Paris Match. "J'ai une moitié de sang français par ma mère et une moitié de sang belge par mon père", rappelle le rockeur. Son père justement, il l'évoque dans cet entretien. Et c'est rare qu'il le fasse car Johnny reconnaît que c'est un sujet "très douloureux" pour lui. Celui qui vient de fêter ses 20 ans de mariage avec Laetitia explique : "Mon père m'a abandonné alors que je n'avais que 7-8 mois. Ma mère a tenu à ce qu'il me reconnaisse deux ans plus tard, car elle ne voulait pas qu'on pense que j'étais un fils de Boche. Il s'est exécuté, mais je ne l'ai pas revu pour autant". Johnny Hallyday poursuit sur un souvenir au goût amer : "Il m'a fait le coup, quand j'étais à l'armée, de venir avec un photographe pour organiser nos retrouvailles. Ça m'est resté en travers de la gorge. Et plus tard, dans une émission qui m'était consacrée, il était interviewé et quand on lui demande : 'Ça vous fait quoi, le succès de votre fils ?', il répond sèchement un truc du genre : 'J'en ai rien à foutre'". Le rockeur conclut finalement : "Ça me fait encore du mal, mais on ne peut échapper à ses racines".
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