À Saint-Brieuc, un battle de hip hop dans le cadre du concours de la plus belle gare SNCF
par Ouest France
Le concours de la « plus belle gare » lancé par la SNCF est l’occasion, pour les danseurs, de s’exprimer. Dans le cadre du concours de clics sur Facebook, un match entre Saint-Brieuc et Limoges s’est déroulé dans le hall de la gare. Lundi matin, la scène a surpris les voyageurs en gare de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). La moitié du hall des départs était entourée d’un ruban orange, de caméras et d’une sono. Au milieu, deux équipes de trois danseurs se sont livrées à un face-à-face pendant une demi-heure : une équipe de Saint-Brieuc, une autre de Limoges. Des contrôleurs de la SNCF ont dégainé leur smartphone pour immortaliser le moment. Ce match entre les deux villes, il se jouait au même moment sur les réseaux sociaux dans le cadre d’un concours organisé par la SNCF, qui met en concurrence les gares du pays, afin que les internautes désignent la plus belle. À ce jeu du maximum de clics, la gare briochine s’est hissée en demi-finale pour y affronter Limoges. « On a su mercredi soir que Saint-Brieuc était qualifié », explique Mohammed Ibnyassin. Son association, UnVsti, a pris contact avec la Ville pour organiser cet événement. « J’ai contacté les collègues de Limoges qui ont accepté. Ils ont constitué une équipe. Il s’agit d’un battle exhibition. Il n’y a pas de jury, pas de vainqueur, pas de perdant. Le but est de mettre en avant que Saint-Brieuc, au-delà d’avoir prochainement la plus belle gare de France, a d’autres atouts : la culture, la jeunesse… Et le hip-hop sera une discipline de démonstration aux JO 2024. » Vote pendant 48 heures Ce « battle » avait une autre symbolique, en pleine pandémie, alors que les activités culturelles et sportives sont à l’arrêt. « C’est le premier en France depuis le début de l’année. Il a lieu à Saint-Brieuc. » Un événement permis car il s’agit d’athlètes de haut niveau. Le public pouvait le suivre en direct sur Facebook, derrière son écran. Seuls des voyageurs, des élus et des salariés de la Ville et de la SNCF étaient présents, à une heure de la journée où il n’y a que très peu de trains.
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