À Rennes, des files d’attente devant certaines stations Total Energies

par Ouest France

À Rennes, c'est devant les stations Total Energies qu'il y avait essentiellement des files d'attente, ce mercredi 12 octobre 2022...quand elles étaient ouvertes et ravitaillées. Avenue du général Leclerc, au pied du campus universitaire Beaulieu, à l'est, un camion citerne était en train de remplir les cuves de carburant entre 14 h 30 et 15 h. À l'ouest dans le quartier Villejean, vers 15 h 30, la station Total était encore fermée dans l'attente du ravitaillement. « Pour moi, le plein, ce n'est pas une question de prix. J'en ai simplement besoin pour aller au travail, explique Amjad, 22 ans, qui travaille dans un restaurant. Il y a quelques jours, j'étais près de Lille. J'ai fait un saut de l'autre côté de la frontière belge, simplement parce qu'il y avait du carburant. Mais le prix était identique. »Une facture qui monte viteÀ 1,832 euros le litre de gasoil "classique", la facture monte vite. Nathalie, 51 ans, doit sortir 70 € pour un peu plus de 38 litres, quasiment le plein complet de sa voiture de petit gabarit. « Je fais tous les jours la route entre Rennes et Saint-Malo. En ce moment, un jour sur deux, je fais du covoiturage avec une collègue. » Depuis ce mercredi 12 octobre 2022, la préfecture interdit temporairement de remplir un jerrican à la pompe. « Tôt ce matin, certains clients n'étaient pas au courant. Nous leur avons expliqué. Certains ont râlé, mais il n'y a pas eu plus de problème que ça », explique la caissière de la station Total qui a été ravitaillée dès 9 h mercredi matin.En grande surface pas de file d'attenteUn kilomètre plus loin, à la station essence de la grande surface Intermarché, il y a du carburant et aucune file d'attente. Mais le litre de diesel est 14 centimes plus cher. « Peu importe. Je dois utiliser mon véhicule pour faire les courses », explique Adama, 53 ans, patronne d'un petit restaurant de quartier. Juste à côté, Stéphane, un Morbihannais de 47 ans, remplit le réservoir de sa camionnette. « Je suis en formation à Rennes, en ce moment. Je loge chez des amis mais je retourne chez moi le week-end, explique-t-il. Je n'ai pas fait de plein de "précaution", uniquement quand j'en avais vraiment besoin ». 

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