À l'Assemblée nationale, Quatennens est toujours absent mais le malaise est bien présent
par LeHuffPost
POLITIQUE - C’est bien simple, personne ne sait rien. Ce lundi 9 janvier à l’Assemblée nationale, les quelques députés de gauche croisés en cette rentrée parlementaire n’avaient pas très envie de démarrer l’année par le sujet Adrien Quatennens.Interrogés sur la date de son retour effectif dans l’hémicycle, ils bottent en touche. « Je ne sais pas, je n’ai aucune information, » indique au HuffPost le député LFI David Guiraud, en chemin pour rejoindre le séminaire de son groupe parlementaire cet après-midi-là.« Je n’ai pas à parler de ça parce que je ne suis pas du groupe La France insoumise, et je pense que c’est d’abord à son groupe de se prononcer », nous répond le député de la Nupes Aurélien Taché.Condamné pour violences conjugales, Adrien Quatennens avait indiqué en décembre qu’il comptait revenir « vraisemblablement dès le mois de janvier ». Un retour qui doit se faire parmi les non-inscrits puisque, le 13 décembre, le groupe LFI avait suspendu le député du Nord de ses rangs pendant quatre mois.L’interview télévisée donnée le lendemain de sa condamnation par l’intéressé a provoqué un tollé, certains Insoumis estimant qu’il fallait réexaminer la décision de sa suspension. Les militants de LFI se déchirent depuis sur les réseaux sociaux à propos du cas Quatennens.« Mon intention est de retourner » à l’Assemblée, avait affirmé Adrien Quatennens dans cette interview, après sa condamnation à quatre mois avec sursis pour une gifle et des SMS répétés à son épouse. « Le travail en circonscription n’a pas cessé, ma permanence parlementaire a été ouverte quasiment tous les jours de cette période. J’ai moi-même de l’activité en circonscription », faisait-il valoir.Ces derniers jours, son retour prochain s’est finalement fait plus incertain. « Il n’y a aucune visibilité » sur la date de retour, s’est contenté d’indiquer une source proche du député du Nord à l’AFP, mentionnant des « vérifications médicales » à effectuer après le congé maladie pris en automne.
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25 novembre 2024 - leparisien