À Fleury-Mérogis, l’attaque d’Incarville n’étonne malheureusement pas ces agents pénitentiaires
par LeHuffPost
PRISON - « C’était une exécution. » Encore sous le choc, des centaines d’agents pénitentiaires ont observé, mercredi 15 mai, une minute de silence devant les prisons en mémoire de leurs deux collègues tués la veille dans l’attaque violente d’un fourgon à Incarville (Eure), qui transportait un délinquant toujours en fuite et activement recherché par la police.De Fleury-Mérogis (Essonne) à Bordeaux-Gradignan, de Lyon à Nantes en passant par Marseille ou Nice, les agents pénitentiaires ont affiché leur « ras-le-bol ». Toute la journée, les syndicats pénitentionnaires ont organisé une journée « Prison morte », à savoir la réduction au strict minimum de l’activité des surveillants, pour réclamer davantage de moyens humains et matériels.Comme vous pouvez le voir dans notre reportage, Le HuffPost a suivi cette mobilisation devant la plus grande prison d’Europe, Fleury-Mérogis, où l’émotion et la colère cohabitaient. À notre micro, des agents pénitentiaires partagent leur émotion et expliquent pourquoi ce drame était, selon eux, prévisible.
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