40 ans de l'affaire Grégory (4/5) : Christine Villemin victime du délire médiatique et judiciaire, quatrième chapitre de
par Le Républicain Lorrain
Dans cette affaire, après l’assassinat de Bernard Laroche par Jean-Marie Villemin, on pensait avoir tout vu sur les bords de la Vologne. Eh bien non. L'un des coups de théâtre les plus marquants est l'arrestation de Christine Villemin, la mère du petit Grégory, alors enceinte de 6 mois. Le 5 juillet 1985, le juge Lambert l’inculpe pour l'assassinat de son fils et la place en détention provisoire. La France est alors partagée en deux autour de la culpabilité de la mère de Grégory. C’est l’apogée médiatique : tous les journaux font leur Une sur ce rebondissement. Ils écrivent beaucoup, et parfois n’importe quoi. L’exemple le plus célèbre reste le « Sublime, forcément sublime Christine Villemin » de Marguerite Duras dans le journal Libération, qui fantasme la culpabilité de la mère du petit Grégory, au lendemain même de sa libération. Elle sera blanchie des années plus tard par la justice.
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