Le film débute à l'aube, à proximité de la place de l'hippopotame, par le réveil difficile d'enfants saisonniers. Ces enfants sont natifs du même village situé à 150 kms de Bamako. Ils viennent en ville pour trouver du travail car les parents ne peuvent pas subvenir à leurs besoins. Ils dorment sous un abri ouvert qu'un commerçant leur prête pour la nuit.
Petit à petit, la ville se réveille dans un chaos sonore grandissant. L'un des enfants de l'abri, Mamadou, travaille à une borne-fontaine. Toute la matinée, Les petites bonnes viennent y chercher l'eau du ménage et des repas.
Puis, nous découvrons le centre de la ville où le bruit des engins à moteur et la pollution sont à leur paroxysme. La ville grouille d'enfants. C'est un véritable microcosme où se mélangent enfants travailleurs, enfants talibés, enfants jumeaux en quête perpétuelle d'argent.
Nous nous éloignons du centre pour pénétrer dans les quartiers « spontanés », les quartiers les plus pauvres de la capitale, où les centres d'écoutes communautaires officient pour encadrer et éduquer les enfants;
Ambiance studieuse d'une classe primaire et initiation du Français aux plus petits de l'école communautaire de Niamankoro. Récitation de la comptine « chacun fait son petit métier ! » par les enfants de l'école du CEC de Sabalibougou puis atelier de danse et de judo jusqu'en début de soirée.
Alphabétisation et chansons pour les petits du jardin d'enfants et partie de foot improvisée au CEC de Sébénikoro . Enfin, répétition d'un sketch sur la scolarisation des filles, cour d'alphabétisation en début de soirée pour les adolescents et fabrication de tee-shirts « stop au trafic d'enfants » au CEC de Sikoroni, en vue de la Journée de l'Enfant Africain.
Retour de nuit dans le quartier de la place de l'hippopotame. La ville retrouve son calme. Les enfants de l'abri dorment d'un sommeil profond.