par LCI
À voir l'impatience des voyageurs sur les quais de la gare de Lyon, serait-ce finalement un 25 décembre ordinaire ? La réponse est non, car les trois-quarts des passagers n'ont réservé leur billet que cette semaine. Ce Noël est celui de la dernière minute, de l'hésitation. À l'autre bout de Paris, quand notre équipe arrive, la messe a déjà débuté. Les règles sont strictes. Il faut notamment laisser deux places libres entre chaque personne ou famille. Il y a aussi eu une cérémonie supplémentaire pour limiter à chaque fois le nombre de fidèles. Il n'y a pas grand monde dans les rues. Nous avons juste repéré quelques files d'attente devant la boulangerie, le traiteur, le poissonnier. En poursuivant notre reportage, un son inhabituel nous attire jusqu'à la Cité internationale universitaire. À cause de la pandémie, quelques étudiants brésilien, argentin et indien ont dû renoncer à rentrer chez eux pour les fêtes. Comme beaucoup, ils n'ont qu'un souhait : que ce premier Noël masqué soit aussi le dernier !